samedi 6 décembre 2008

comment survivre à moins 8 degrès ou WE à Tianjin


La période marre de Pékin est arrivé: c'est trop grand, c'est trop moderne, c'est trop bruyant et trop moche! Après trois mois ici j'ai l'impression d'avoir fait tout les sites touristiques et les températures qui vont toujours un peu plus loin dans le négatif n'aide pas à vouloir sortir de sa chambre! Heureusement que Nico arrive dans 2 semaines!
En l'attendant je suis allée voir mon amie Yiran à Tianjin à 80 km au Sud de Pékin. L'aventure commence par la gare du Sud, toute neuve qui ressemblerait presque à un aéroport et qui ne déssert que deux villes: Tianjin et Qingdao ( un peu dans le Sud encore)

Le tout nouveau train ne met que 30 minutes pour relier les deux villes et montent jusqu'à 260 km heure! Tianjin est une ville des plus modernes de la Chine et centre industriel et portuaire central.
Pendant un voyage éclair j'ai quand même réussi a renversert mon café quasi plein,avec certes l'aide précieuse d'élo, et mieux encore j'ai réussi à dire ça en chinois aux hotesses sans avoir à mimer pour leur faire compendre!!
Arrivé à Tianjin on est acceuillies par une immense horloge sortit tout droit d'un tableau de Dali

et par d'une valse de grue impressionnante

Tianjin est une ville vraiment particulière, une grande part de la ville est constituée des concessions européennes, en se balandant dans la rue on se rend compte de toute la skyzophrénie de la ville: à droite des grandes rues pavées avec des beaux batiments coloniaux et à gauche des grues et des immenses tours modernes d'une mocheté sans nom!

La température extérieure étant d'environ moins 6 degrès, la seule parade que l'on a trouvé fut de chanter et de danser. Après avoir alors épuisé le répertoire de Lorie et Alizé dans le quartier colonial, on a décidé d'aller dans le "vieux Tianjin",

entre guillemets parce que la rue principale est une reconstitution d'une vieille rue chinoise! Ah la la ces chinois.

Malgré le manque d'authencité c'était vraiment beau mais toujours aussi froid!
Nos visites étaient ponctuées environ toute les deux heures d'un café ou d'un thé quand on ne sentait vraiment plus nos pieds ou nos mains. Ce qui nous a d'ailleurs amené dans un salon de thé perdu dans une ruelle digne des films de Wong Kar Wai: des murs super hauts, absolument deserte et des lampions rouges qui se balancent au rythme du vent. La nous sommes tombés sur deux jenues chinoises qui tenait un mini salin de thé et qui étaient adorables, elles nous ont encores expliqués les traditions du thé en Chine, nous ont montrés leur copie de leur service de thé sous les Qing dans lequel les tasses sont toutes craquelées et chacun repère alors sa tasse grâce aux dessins que l'on peut deviner à l'intérieure.

Après ce petit moment chinois fort agréable nous avons rejoind notre ami chinoise pour manger une bonne fondue chinoise et passer une bonne nuit chez elle.
Le lendemain nous sommes allées à la "mer", entre guilllemets encore puisque ce fut toute une aventure.
On a d'abord essayé d'aller dans un village de pécheurs qui quand nous sommes arrivés était...détruit! ça vous arrivera que en Chine comme situation, les habitants ont été délogé pour pouvoir construire une autoroute! Il n'y a pas de propriété privée de la terre en Chine, elle est nationalen ce qui facilite les expulsions! Aujourd'hui ce village entier se retrouve logé dans une bar d'immeuble, avec un bon dédommagement insiste tout de même le chauffeur de taxi qui nous raconte l'histoire au milieu d'un paysage apocalyptique.
Deuxième tentative pour voir la mer: un chantier navale et en plus c'était pas la mer mais un fleuve! Reste que c'était bien drôle parce que l'on a pu monter sur un bateau grâce aux charmes de mon amie chinoise envers l'ingénieur du bateau qui nous a raconté sa vie et nous a expliqué qu'il travaillait 7 jours sur 7 et qu'il n'avait AUCUN jour de vacance!
Troisième et derniere tentative: un autre port, lui au bord de la mer.
Bon c'était pas Cannes ou St Trop mais c'était sympa!

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